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Les 10 ans d’Infr’Action sont un moment à célébrer.
Paul Valéry, l’enfant de Sète l’a si bien dit : «La mémoire est l’avenir du passé». Pour Infr’Action l’avenir est juste là, devant nous, dans notre mémoire collective.
De toutes nos réalisations au cours de ces dix années, peut-être la plus importante est la façon dont ce festival a réussi à combler le fossé entre l’art contemporain et les gens, entre la création d’avant-garde et le public. Notre slogan alliant l’Avant-Garde et le Populaire, semblait utopique au début. Mais cette utopie est aujourd’hui devenue réalité. Nous avons concrètement expérimenté que tout est question de temps et d’action… Ces deux paramètres justement spécifiques à l’Art Performance. Temps et action.
Infr’Action est aujourd’hui un modèle de démocratie culturelle, où l’art contemporain peut tendre la main à un public peu familiarisé et réussir à créer un véritable échange avec lui. Bien sûr au début, le pari n’était pas gagné, mais aujourd’hui, après dix années, nous voyons le travail accompli : un résultat que nous ne pouvions seulement pas imaginer.
Depuis sa première édition en 2005, Infr’Action a présenté plus de 300 artistes de plus de 48 pays, et initié plusieurs partenariats internationaux. Notre savoir-faire a contribué à l’organisation de festivals d’art performance à Paris, Venise, New York et Canton, mais également promu nombre d’artistes français à l’étranger. Son rôle dans l’univers de la performance contemporaine est essentiel, non seulement en France mais à l’échelle internationale.
Les 10 ans d’Infr’Action sont aussi le moment de réfléchir sur notre parcours, notre passé, pour mieux dans l’avenir, nous orienter dans l’ « Ici et Maintenant ». Nous ne célébrerons donc pas cette dixième édition de façon spectaculaire, mais au contraire, resterons fidèles à notre vision originelle : priorité à la proximité entre artistes et public, pour continuer d’exister à une échelle humaine.
Toujours en quête d’amélioration nous avons aussi développé cette année un nouveau design d’événement qui pensons-nous, va donner plus de temps à la réflexion, à la rencontre, à l’échange et à l’expérimentation.
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